Témoignage d’Agnès PELLADEAU, Maman de Maxime.

A l’âge de 7 ans, Maxime a subi une intervention dite de Bentall. Le chirurgien lui a posé une valve mécanique aortique (ainsi qu’un tube crosse)

Le suivi du traitement anticoagulant est ainsi devenu notre principale préoccupation, avec tous les inconvénients que cela impose :

Son INR n’arrivait pas à se stabiliser, les prises de sang à répétition abîmaient ses veines, les biologistes avaient de plus en plus de mal à effectuer un prélèvement correct, les minis dosages de son médicament AVK (Anti Vitamine K) étaient difficiles à trouver, sans parler des déplacements incessants au laboratoire, chez le pédiatre…

A l’époque, un médecin nous a parlé d’un appareil fiable d’autocontrôle de l’INR, qui nous permettrait d’espacer les prises de sang traumatisantes pour notre fils.

De plus, nous pourrions nous mêmes, en l’espace de quelques secondes, mesurer son temps de coagulation, que ce soit en semaine, un week-end, un jour férié, à la maison ou en vacances.

Le fait de pouvoir apporter cette tranquillité à Maxime nous a totalement conquis d’autant que j’ajustais déjà moi-même ces doses d’antivitamine K depuis sa sortie de l'hôpital.

Après maintes recherches, nous sommes partis en Belgique acheter un dispositif d’autocontrôle de l’INR.

Cet appareil a simplifié notre vie en nous rendant de la liberté. De plus, en cas de doute, il est toujours disponible et nous pouvons ainsi rapidement vérifier le taux de coagulation de Maxime et agir.

Un samedi matin, mon fils était épuisé ce qui lui arrivait fréquemment à l’époque. Six jours auparavant son INR était à 2,4 et je n’avais pas changé le dosage de l’AVK.

Par sécurité, j’ai préféré contrôler son INR. L’appareil ne m’a pas donné de résultat chiffré mais mentionnait uniquement "erreur". Nous sommes alors partis au laboratoire et en fin de matinée, comme j’ai l’habitude de le faire, ai téléphoné afin de connaître son résultat.

Maxime avait un INR à 18,4* confirmé par les urgences de l’hôpital dans lequel nous nous sommes rendus.

Ce jour là, mon enfant semblait seulement très fatigué et rien ne laissait soupçonner qu’il était en danger. Il n’avait aucun hématome, ni signe hémorragique visible et j’aurai pu attendre (si je n’avais pas eu à disposition mon CoaguChek S) le lundi matin pour l’emmener au laboratoire...

Nous utilisons le CoaguChek S depuis début 2002, il nous est indispensable.

Les résultats sont fiables et Maxime est heureux !

*La cause serait due à un mauvais dosage dans la fabrication des gélules…